·
L’économie
au sens étymologique :
Etymologiquement, l’économie
est l’art de bien administrer et gérer le patrimoine
·
L’économie
en tant que science
L’économie est la
science qui étudie comment des ressources rares sont employées pour satisfaire
les besoins de l’homme vivant en société, elle s’intéresse d’une part à
l’opération essentielle qui sont : La production, la distribution, la
consommation de bien et service
Toute science est définit par : un objet et une
méthode
·
Qu’elle
est l’objet de l’économie ?
Trois objets
définissent l’objet de la connaissance économique :
·
Les richesses matérielles
·
L’échange
·
Le choix efficaces
1.
L’économie politique : une science de richesse
L’ouvrage d’Adam Smith, la
richesse des nations, suggère une première définition de l’objet de la connaissance économique en présentant
toutes les idées économiques autour du concept central –la richesse national-
en un système cohérent.
On peut donc avancer que
l’économie politique se veut être une science qui étudie la formation et la
répartition de la richesse de la nation.
2.
L’économie politique : une science des échanges
La
valeur des biens et services n’existant pas en soi, elle ne se connait qu’à
travers l’échange, ce qui est économique, c’est précisément ce qui est capable
d’échanger.
Le
résultat d’un échange se traduit par un prix, c.à.d un rapport des quantités
transférées d’un sujet à un autre. Est économique tout ce qui peut se traduire
par un prix.
3.
L’économie politique : une science des choix
efficaces
Les
besoins apparaissent comme innombrable et les moyens pour les satisfaire sont
limités (la rareté). Des fois les moyens sont suffisants trop nombreux (l’inadaptation). Alors les
biens ne sont pas forcément là où il en est besoins ni quand il en est besoin.
Il faut les produire s’ils sont insuffisants les réduire s’ils sont trop
abondants. L’acte économique apparait alors comme l’acte d’adaptation par
excellence.
Avoir
une attitude économique, c’est savoir choisir et réaliser de préférence à un
autre. Une fois celle-ci choisie, on doit décider du moyen le plus efficace
parmi tous les moyens possible. On parle du principe d’alternative. Ainsi
lorsqu’il est possible de mettre les fins en ordre de préférence, le
comportement prend la forme d’un choix qui est l’acte économique par
excellence.
La
fonction économique fondamentale est : Production >>> revenu
>>> Dépense
Quand on produit en contrepartie de cette
production, on distribue des revenus et ces revenus peuvent être : revenus
liés à la production, revenus avec contrepartie, revenus primaire. Ces revenus sont
le salaire qui rémunère le travail et le profit qui rémunère le capital. La
première utilisation du revenu est la consommation. Quand on consomme et que le
revenu est supérieur à la consommation on dégage une épargne qui à son tour se
recycle sous forme d’investissement et lorsqu’on investit on produit.
Les
agents économiques et leur comportement économique
Les
agents économiques : qui produisent ? Qui dépense ? Qui
répartie ?
·
Les ménages : sont
un groupe d’individu vivant sous le même toit qui ont une consommation commune,
ils reçoivent un revenu, et d’après ce revenu, il consomme. Donc leur fonction
principale c’est la consommation.
·
Les entreprises : ce sont des organisations sociales qui
réunissent un ensemble de facteurs de production dans le but de produire. Donc
la fonction principale des entreprises est la production.
·
L’Etat : sa
fonctions principale est la satisfaction des besoins collectifs à travers la production des biens et services
non-marchand et la production des biens collectifs (les autoroutes, les chemins
de fer…) et son deuxième rôle c’est la redistribution des revenus. Les revenus
sont distribué théoriquement seulement aux agents qui ont participé à la
production, l’Etat a pour but la correction des inégalités car dans la société
on a des enfants, des handicapes et même des chômeurs que l’économie n’a pas pu
absorber. L’Etat redistribue les revenus sous forme d’allocation familiale, allocation
d’assistance, allocation au chômage… Après cette distribution on se retrouve
avec le revenu national disponible. En gros, l’Etat redistribue les revenus
pour deux causes : la diminution des écarts dans la société, et le
renforcement de la demande.
·
Les institutions financières : c’est l’ensemble des banques et des
assurances… Leur rôle est le financement de l’économie nationale.
·
Le reste du monde : Il regroupe tous les agents qui se trouve en dehors du
territoire national et ayant des relations avec les agents économique interne
soit avec des investissements, soit avec de l’importation-exportation.
·
Le
circuit économique :
C’est un schéma simplifié de
l’économie nationale qui montre permettant de décrire l’activité économique et
le rôle de chaque agent.
1. Flux réel : c’est le transfert d’un bien ou d’un
service.
2. Flux monétaire : c’est le mouvement de monnaie.
Ø
Les ménages- les
entreprises :
Les ménages fournissent leur
travail et en contrepartie les entreprises leur verse des salaires.
Ø
Les ménages-Etat :
Les ménages travail au niveau
de l’Etat et paye des cotisations, des impôts et taxe et ils reçoivent des
services non marchand.
Ø
Les ménages- société
financière :
Les ménages donne de l’excédent
(l’épargne) aux sociétés financières et contrepartie ces derniers leur offre
des intérêts et des crédits.
Ø
L’Etat- société
financière :
Les sociétés paye des impôts et
taxes à l’Etat et reçoivent des subventions : subvention d’exploitation
pour combler un difficile d’exploitation. Et subvention d’investissement,
l’Etat les donne dans le sens de négocier certain secteur pour les
préservations des prix d’achat et l’encouragement des investissements.
Tous les flux se déroulent dans un marcher : marcher de
produit, marcher du travail, marcher des capitaux.
·
La
production :
Les entreprise on deux fonctions la
production et l’investissement. Quand on dit production, on dit création. On
produit pour satisfaire des besoins. Pour produire il faut des facteurs de
production : du capital (K) et du travail (L), P=f (K, L).
La production peut être marchande ou non
marchande. La production marchande c’est une production vendu sur le marcher
avec un prix qui dépasse le coût de production. La production non marchande
c’est une production qui est soit gratuite soit quasi-gratuite.
Le raisonnement de l’économie se fait soit
à long terme soit à court terme. Keynes a dit « je raisonne à court terme
parce que à long terme on est tous mort ».
1. Si l’entreprise qui
produit raisonne à court terme, elle fait varier un seul facteur de production.
2. Si l’entreprise raisonne
à long terme, elle fait varier les deux facteurs de production.
Quand on fait varier un seul facteur de
production, la production varie. Si elle augmente les rendements sont
croissants, si elle diminue les rendements sont décroissant, si elle augmente
dans les mêmes conditions des facteurs le rendement son nul. (Ex. société de
bouteille d’eau).
·
Les facteurs de
production :
Ø
Le
facteur travail : c’est
la quantité du travail disponible dans l’ensemble de l’économie. Pour mesurer
le facteur travail on utilise la notion population active (la population on âge
de travailler et désirant le faire).
Keynes a parlé du chômage
volontaire c.à.d qu’il y a des gens qui ont la capacité mais qui ne veulent pas
travailler. Il y a aussi le chômage déguisé (les gens qui ne sont pas déclaré
travailleur comme le vendeur d’escargot)
Le taux d’activité : la
population active/ la population totale.
Ø
Le
facteur capital : se
compose de l’ensemble des machines, de bâtiment qui est utilisé pour produire.
En économie national, le capital est désigné par la formation brute de capital
fixe (FBCF).
·
La fonction de
production :
Elle décrit la relation entre
le volume de la production et le volume des facteurs utilisés.
1. Inputs :
correspondent aux divers facteurs de production utilisés au cours du processus
de production.
2. Output : c’est
l’ensemble des biens et services issus du processus de production.
·
La productivité:
La
productivité est la relation entre la quantité produite et la quantité des facteurs
qui ont participé à sa production.
Quand
on calcul la production, on la calcule sur le niveau partielle, c’est pourquoi
on parle de productivité partielle.
La
productivité= volume de production / (volume de travail+ volume de
capital).
·
Les coûts de production:
Un
coût est un ensemble de charge, et les charges c’est un ensemble de dépense.
1. Les coûts fixes : c’est une partie qui ne varie pas avec la
variation de production. Il ne varie que lorsqu’on arrive à un seuil ou la
production reste stable.
2. Le coût variable : varie avec la variation de la quantité
produit.
3. Le coût total : c’est le coût variable+ le coût fixe. Le
coût total est fonction de la quantité produite, quand la quantité varie, le
coût total varie. Le coût total sert à produire une quantité fixe. Quand on
produit une quantité supplémentaire, le coût total augmente parce que la
quantité a augmenté.
4. Le coût unitaire (moyen) : CM= coût total/ la quantité produite.
5. Le coût marginal : Le coût supplémentaire nécessaire pour
produire une quantité supplémentaire. (combien de bouteille d’eau je dois
consommer pour arriver à la satisfaction maximale sans laisser une quantité
supplémentaire). La décision de production d’une entreprise doit tenir compte
de la décision optimale : la quantité optimale égalise le coût marginal au
coût moyen. Le coût marginal doit être inférieur ou égal le coût moyen.
Le coût marginal (Cm) : variation du
coût total/ variation de la quantité.
Le courant marginalisé (néoclassique,
libéraux avec Adam Smith et David Ricardo) : Les néoclassiques ont dit que
« pourquoi ne pas prendre l’économie pour une science exacte comme les
sciences naturels ? »
Dans les sciences exactes on fait parler la
nature par des équations, les néoclassiques ont dit pourquoi ne pas traduire la
réalité économique en forme de loi, c’est pour ça qu’ils ont introduit le
calcul mathématique qu’on appelait le calcul à la marge, au raisonnement
économique, c’est pour ça on les a appelé marginaliste.
·
La mesure de la
production:
La
mesure d’un élément de la production c’est la mesure de la production. Elle se
fait par la notion de la valeur ajouté on ne peut pas faire la somme parce que
sinon on va compter la quantité trois fois. (Ex. l’agriculteur, le meunier, le
boulanger). La somme des valeurs ajoutées est égale au PIB (produit national
brute) qui mesure la richesse du pays. Donc en gros quand on mesure la
production on mesure la richesse.
·
L’investissement :
L’investissement
désigne l’accroissement apporté au capital de l’économie national, soit au
capital technique, soit au capital matériel ou naturel.
Le
capital c’est le capital matériel+ le capital immatériel.
Le
capital matériel est mesurable (barrage, autoroute…)
Le
capital immatériel est difficile à mesure (l’éducation, la recherche, l’art…)
Et tout ce qui n’est pas mesurable on le calcul pas dans l’investissement. (la
notion de FBCF)
·
Les types
d’investissement:
Ø
Investissement
net :
C’est lorsqu’on a une
augmentation de la quantité de production par l’acquisition de nouvelle
machine, nouvel investissement. (Construire un nouvel amphi).
Ø
Investissement
de remplacement :
Acquisition de nouvel machine
dans le but de remplacer, renouveler celle qui sont usées. (Renouveler l’amphi)
Ø
Investissement
de productivité :
C’est un investissement très
important, il ne consiste pas à renouveler mais il se fait soit au niveau de
mode de gestion soit en tant que l’efficacité du travail. La production donc
augmente parce qu’on a développé l’efficacité du travail.
Tout investissement nécessite un financement.
L’entreprise soit elle prend ses propres moyens pour faire l’investissement
(l’autofinancement) soit elle fait un financement externe (fait appel à des
entreprise de crédit ou à des contraints ou l’augmentation du capital)
La consommation et l’épargne
Les ménages sont une ou plusieurs personnes
vivant sous le même toit, leur fonction économique et la consommation mais
aussi l’épargne. Leur revenu n’est pas toujours totalement consommé, une partie
est réservée pour l’épargne.
On peut distinguer entre trois types de
ménages : les ménages ordinaire (les familles), la population et
institution, les entrepreneurs individuelle (le cordonnier, l’épicier).
·
La
consommation :
La consommation est l’utilisation des biens
et services pour satisfaire ses besoins et ses loisirs.
Ø
Consommation
intermédiaire :
L’utilisation
des biens et services pour la production d’autre biens et services (matière primaire) : consommation
productive, c’est une consommation des entreprises seulement.
Ø
Consommation
finale :
C’est la
consommation définitive des biens et services c.à.d la disparition de ces biens
et services. Seuls les ménages font une consommation finale.
Ø
Consommation
individuelle :
C’est quand la
consommation d’un bien est faite par un individu.
Ø
Consommation
collective :
La consommation est faite en même temps par
plusieurs personnes.
Généralement la production de ses biens
collective c’est l’Etat.
Quand on parle de la consommation, on parle
aussi de la demande.
·
La
demande :
La demande sur un marché est le nombre
d’unité d’un bien que le consommateur est disposé à acheter. C’est la
disposition de l’acheteur à acheter.
La consommation ne peut jamais être
supérieure à la demande.
L’offre c’est tous ce que les entreprises
offre sur un marché mais tout ce qu’elles vendent est une composante de
l’offre.
La demande (Q) est aussi une fonction de
plusieurs facteurs économiques : Prix (P), Revenu (R), Goût (G)…
Q=
f (P, R, G…)
La quantité demandée varie avec ces
facteurs.
Il y a aussi d’autre facteur
psychologique de la demande : les traditions, la culture, les mœurs…
Et dans l’approche institutionnalisé
(libéralisme) : Les actes économique ne sont pas expliquer seulement avec
des facteurs économique mais aussi des institutions (explication extra
économique)
Ø
Dans la théorie libérale (la théorie de l’offre) :
Ils partent du principe qu’il y a un
équilibre économique et qu’il faut laisser l’économie s’autorégulé par le
marcher (lorsque le prix baisse, la demande augmente). Automatiquement l’offre
sera égale à la demande. La quantité offerte sera demandé.
La loi économique
de la demande est : plus les prix baisse, plus la demande augmente. Mais
des fois on ne peut pas expliquer le prix par l’offre et la demande.
La loi économique
de la consommation : plus le revenu augmente plus la consommation
augmente. Il y a eu un débat sur cette loi :
·
Le raisonnement à court
termes :
Ø
La
théorie libérale : dit
que toute augmentation du revenu entraine une augmentation de la demande. La
pensé néoclassique est une analyse microéconomique et repose sur
l’individualisme, il considèrent le
consommateur a hypothèse rationnel, est guidé par la variation des prix et du
revenu en peux voir comme exemple le cas d'un individu comme suit : a l'année N
sn revenu = 1000 ce consommateur consacre 50% à la consommation et 50% à l'épargne quand son revenu varie et devient de 2000dh
ce dernier garde le même taux de consommation est le même pour l'épargne 50%
Ø
Keynes :
Il a analysé la
consommation à travers deux proportions :
1. La proportion
moyenne : c’est la proportion moyenne à consommer La consommation/ Le
revenu (C/R). Elle détermine la consommation et le revenu.
2. La proportion
marginal : c’est la relation entre la variation du revenu et la variation
de la consommation (variation de (C) / variation de (R)).
Pour Keynes les ménages ont une
préférence pour la liquidité. Quand le revenu augmente la consommation aussi va
augmenter mais pas de la même proportion de l’augmentation du revenu. Si le
revenu passe de 1000 à 1500, les ménages peuvent épargner plus qu’ils
consomment. Au lieu d’épargner 750, il épargne 800 ou 900. Parce que l’individu
fait des précautions, sécurité… L’individu de nature il veut toujours se
protéger des arrières futurs.
La conséquence de cette loi
c’est que la proportion moyenne à consommer doit diminuer avec le temps. La
consommation dans le temps est une fonction croissante parce que les ménages augmentent
à taux d’augmentation du revenu.
La proportion marginal et
toujours inférieur à la proportion moyenne, donc (la variation de (C)/ la
variation de (R)) et toujours inférieur à (C/R).
Ø
L’effet
cliquet : à courte
période même si le revenu varie, la consommation ne varie pas, parce que dans
le court terme les habitudes des ménages ne changent pas, c.à.d quand on a
l’habitude d’acheter un produit même si notre revenu baisse ou augmente on
continue de l’acheter à court terme. Au début le comportement ne change pas
mais par la suite il commence à changer. Il faut donc analyser la consommation
à court terme quand le comportement ne change pas et à la suite quand il
change.
·
Le raisonnement à long
termes :
Ø
Kuznets :
Il est venu après Keynes,
il a évoqué que les ménages garde un comportement économique stable après un
long terme parce que ils améliorent leur condition de vie. (Ex. Ils achetaient
de la confiture mais quand leur revenu a augmenté, ils ont commencé à acheter
le miel qui est plus cher.) Kuznets considère que le comportement reste stable
parce qu’ils essayent toujours d’acheter les produits de qualité. La consommation
reste stable car il y'a une évolution social ce qui pousse nos besoins à
grandir.
Ø
J.Dusenberry :
Il considère que c’est les
facteurs psychologiques qui agissent sur le comportement du consommateur (loi
psychologique) : la culture, la tradition (le ramadan)…
Ø
Friedman
Milton : (revenu
permanant) Le comportement des ménages est basé sur l’anticipation (anticipe
sur le revenu) par exemple si on sait que dans 6mois on aura une augmentation
de salaire, on va augmenter note consommation d’avance on se dit qu’on peut
épargner par la suite.
Ø
F.Mondigliani :
La notion de cycle de vie.
Le comportement de consommation est lié au cycle de vie de la personne. C.à.d
dans le début de notre carrière notre revenu est ferme, on a l’âge et le
revenu. Plus on travaille, plus notre revenu augmente jusqu’à l’âge de la
retraite où le revenu a tendance de baisser ou rester stable. La personne à ce
moment change son comportement de consommation. Quand elle était jeune, elle
consommait tout son revenu ou même plus parce qu’il y a pas de notion de
précaution et sécurité mais plus le temps passe plus sa consommation baisse
parce qu’il commence à épargner sous prétexte de précaution et sécurité. Donc
il faut analyser la consommation à plusieurs étapes.
·
L’élasticité :
L’élasticité est un concept
pour mesurer la relation entre plusieurs variable, mesurer un développement ou
une variation.
Ø
Elasticité
prix- de la demande : Elle
mesure la relation de l’évolution des prix et l’évolution de la demande
régulière. C’est la variation de la demande en pourcentage. (variation de la
demande/ variation du prix)
1.
L’élasticité prix positive : Les prix augmente et la demande aussi (cas
des produit de luxe).
2.
L’élasticité prix négative :
Les prix augmente, la demande baisse
(la loi de la demande).
3.
L’élasticité prix nul : Les prix augmente et la demande ne varie
pas. (cas des produits de bases).
Ø Elasticité revenu- de la demande :
Elle mesure la variation
de la demande face à la variation des revenus. (Variation de la demande/
variation du revenu).
1.
Revenu négative : La hausse du revenu diminue la demande
(cela explique qu’il y a une préférence à la liquidité, la loi de Keynes)
2.
Revenu nul : La variation du revenu n’a aucune incidence
sur la consommation.
3.
Revenu positive : la hausse du revenu augmente la demande
(l’approche libérale)
Il y a des
exceptions à la loi de la demande, malgré que les prix varient, la demande ne
change pas. Comme pour les produits de luxe, c’est lorsque le prix augmente que
la demande augmente, c’est un fait psychologique, et pour les situations
spéculative, le prix est le fait des anticipant, et pour les produits de bases.
·
L’épargne :
Les ménages peuvent
utiliser l’épargne dans la spéculation pour disposer de liquidité, pour
acquérir un patrimoine…
Les ménages
n’affectent pas l’épargne à une seule utilisation, tout cela pour se protéger
des arrières futurs.
La vie économique
est basée sur l’anticipation. Les ménages anticipent sur l’ensemble.
Les motifs de
l’épargne sont :
Ø La
précaution : désigne
la fraction de l’épargne consacrée pour faire face aux aléas de la vie, il
s’agit de faire une réserve pour se sécurisé.
Ø La
spéculation : c’est
l’ensemble des revenus épargné dans le but de tirer parti des occasions de
plus-value en capital.
Ø L’épargne en vue de
disposer de liquidité :
Les ménages anticipent sur des dépenses futures.
Ø L’épargne en vue de
disposer d’un patrimoine : il
sert soit à fournir un complément de revenu, soit à être transmis sous la forme
d’un héritage aux descendants.
L’épargne est
affectée :
Ø
Thésaurisation : Plus on a un taux de thésaurisation important, plus l’économie
n’est pas structurer. Une partie de l’épargne fuit. Elle n’est pas recycler
pour l’investissement et puis la production de la richesse.
Ø
Placement :
Le revenu épargné est placée dans différents actifs financiers (assurance-vie,
valeurs mobilières…)
Ø
Investissement : Désigne la part de l’épargne affectée dans les actifs non
financiers. Le logement représente le principal actif non financier des
ménages.
Adam Smith a
distingué la valeur d’échange de la valeur d’usage :
Ø La valeur d’usage
c’est quand on achète un produit que représente un besoin, une utilité.
Ø La valeur d’échange
c’est quand ce produit nuit sur le marcher donc sa valeur d’échange peut
augmenter et être supérieur à sa valeur d’usage.
Les prix de marcher
sont composé de prix réel (sa valeur d’usage) et prix psychologique qui est
nourrit par la pression sur la demande.
La
relation épargne-investissement
L’épargne se
transforme en investissement. Avant de se transformer, il peut être suffisant
ou abondant.
Quand l’épargne est
supérieure au terme de l’offre et d’investissement, l’intérêt augmente. Au
contraire on peut se trouver dans une situation où il y a la possibilité
d’investir mais l’épargne et insuffisante, ou il y a l’équilibre entre
l’épargne et l’investissement.
C’est là où débute
le débat sur la relation épargne-investissement entre les keynésiens et les
néoclassique.
·
La
pensée des néoclassiques :
Les néo- reprennent
la loi des débouchés « l’offre crée sa
propre demande ».Pour eux, une augmentation de la production permet de
distribuer un supplément de revenu. L’individu, plus riche, achètera plus de
biens ou services, et facilite ainsi l’écoulement des nouveaux « débouchés ».
C’est une économie basée sur l’offre qui servira de base aux néo-classiques.
Pour eux, il y a égalité a priori entre l’épargne et l’investissement.
L’épargne est faite pour être investie. Le revenu est égal à la somme de la
consommation et de l’épargne R=C+E et la demande est égale à la somme de la
consommation et de l’investissement Q=C+I. Les néo-classiques en déduisent que
le revenu est égal à la demande R=Q. C’est le taux d’intérêt qui permet de
réaliser l’équilibre c.à.d lorsque les épargnent voit que le taux d’intérêt est
important, ils vont offrir l’épargne et les investisseur lorsqu’ils voient que
le taux d’intérêt est important ils vont baisser leur investissement sinon
l’argent va leur couter chers.
La variable clé des
néo-classiques est le taux d’intérêt qui permet d’ajuster les deux niveaux. Il
va renouveler la relation épargne-investissement à condition qu’on se mette
dans une situation de concurrence pure et parfaite, l’équilibre se fait
spontanément sur tous les marchés. L’épargne égale l’investissement à
l’équilibre et la relation causale qui s’établit entre eux, va de l’épargne
vers l’investissement. C’est l’épargne qui détermine le montant de
l’investissement.
·
La
pensée Keynésienne :
Keynes a une vision
complètement différente : pour lui trop d’épargne peut être nuisible à
l’économie et c’est l’investissement qui détermine l’épargne notamment avec le
processus du multiplicateur.
Keynes s’oppose à
la logique de l’équilibre de marché, il préfère une approche par le circuit
(demande --> revenu --> dépenses). Pour lui, l’épargne est la différence
entre le revenu et la consommation E=R-C, et l’investissement est la différence
entre le produit global et la consommation I=P-C
Pour Keynes, la
variable d’ajustement est le revenu et non le taux d’intérêt.
Keynes introduit la
notion de déséquilibre après avoir réfuté l’égalité entre l’investissement et
l’épargne. Il expose deux cas : si le taux d’épargne est trop important, de «
fortes pressions » peuvent diminuer le montant de l’épargne. Il prend l’exemple
des chômeurs qui veulent continuer à consommer. L’Etat peut aussi désépargner
et la production peut ainsi s’accroître.
La
comptabilité nationale
La comptabilité est
une technique d’enregistrement. Elle se réfère à la notion du circuit pour se
donner une représentation des opérations économique.
Production=
Consommation + Epargne = Offre nationale = Revenu
Demande Global =
Consommation + Investissement = Revenu
Donc C+E = C+I Donc
I=E
La comptabilité
nationale prend donc en compte trois types d’opérations économiques :
·
Les opérations sur les biens et services c.à.d toutes les opérations ayant trait à
la création de biens et services et à leur utilisation (production,
consommation, FBCF, importation/ exportation)
·
Les opérations de répartition c.à.d les opérations qui portent sur
la répartition des revenus primaire ainsi la redistribution des revenus.
·
Les opérations financière : Ce sont des opérations qui se rattachent à
la circulation des créances et des engagements.
·
La
délimitation de la comptabilité nationale :
Selon le SCNM,
trois critères sont envisagés pour définir les frontières de l’économie
nationale :
Ø Territoire économique : Le territoire géographique du Maroc est
constitué par : le territoire géographique du pays, l’espace aérien
national et les eaux territoriales et les esclaves territoriales.
Ø Résidence : Le concept de résidence adopté dans le
SCNM comme dans la balance des paiements n’est pas déterminer par la
nationalité ou des critères juridiques.
Ø Centre d’intérêt économique
·
L’équilibre
des biens et services :
Cet équilibre est appelé aussi : équilibre ressource/
emplois.
Algébriquement, l’équilibre ressources/ emplois se traduit
par l’égalité suivante :
Production + Importation = Consommation intermédiaire+
Consommation finale + FBCF + Exportation + Variation des stock (entrées en
stock-sortie de stock)
La production national est dû à la production et à
l’importation, on doit souvent avoir l’équilibre entre la production et
l’importation P =M c’est ce qu’on appelle « équilibre ressources/
emplois »
·
Les
agrégats et les ratios de la comptabilité nationale:
Les agrégats c’est
un indicateur macro.
Les ratios c’est
le rapport entre 2 variables.
Les agrégats et
les ratios constituent des indicateurs chiffrés qui mesurent les performances
de l’économie nationale, c’est une source d’information pour l’Etat à fin de
voter une loi de finance.
Ø
Le PIB et
Le PNB :
Le produit intérieur brut PIB consiste à
faire la somme des valeurs ajoutées des biens et des services produits au sein
du pays par des résidents marocains ou non marocains, l’essentiel c’est qu’ils
habitent au Maroc. Il permet de mesurer la croissance économique d'un pays.
PIB= la sommes de VA+ TVA+ droits de douane. Alors que le PNB produit nationale
brut mesure la richesse créées par les marocain résident ou non résident, il
permet de comparer les performances économiques des différents pays. PNB= PIB +
Transferts des MRE reçu – salaire versé au reste du monde.
Ø
L’épargne
nationale brute (ENB) :
C’est la richesse non consommé des
résidents. ENB= Revenu Nation- Consommation final national.
Ø
La
propension moyenne à consommer (PMC) :
C’est la partie du revenu national
disponible brut (RNDB) affectée à la consommation finale (CFN) des résidents
aussi bien sur le territoire économique national que dans le reste du monde.
PMC= CFN/RNDB.
Ø
Le taux
d’investissement :
Il mesure l’importance de l’investissement
par rapport au PIB. Taux d’investissement= FBCF/ PIB.
Ø
Le taux
d’autofinancement :
L’autofinancement
c’est la capacité de l’Etat a financé ses charge grâce à ses propre moyen.
Taux d’autofinancement= ENB/FBCF
Ø
L’effort
à l’exportation :
Exportation/PIB
Pour voir le taux de croissance en rapport
avec les exportations.
Ø
Taux de
couverture :
Il sert à mesurer la loi de la balance
économique Exportation/Importation pour voir est ce que on a un déficit ou
excèdent.
Le Maroc a toujours un déficit.
Ø
La caisse
de compensation :
Elle est faite pour augmenter le pouvoir
d’achat et pour protéger les citoyens national, cette caisse subventionne les
matière première (gaz, pétrole, huile…).
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