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lundi 13 mai 2024

Qu’est-ce que l’économie ?sens étymologique? L’économie politique? La fonction économique fondamentale : Production . revenu et Dépense? Les agents économiques et leur comportement économique? L’épargne?La relation épargne-investissement?

 





·        L’économie au sens étymologique :

 

Etymologiquement, l’économie est l’art de bien administrer et gérer le patrimoine

 

·        L’économie en tant que science

L’économie est la science qui étudie comment des ressources rares sont employées pour satisfaire les besoins de l’homme vivant en société, elle s’intéresse d’une part à l’opération essentielle qui sont : La production, la distribution, la consommation de bien et service

Toute science est définit par : un objet et une méthode

·        Qu’elle est l’objet de l’économie ?

Trois objets définissent l’objet de la connaissance économique :

·         Les richesses matérielles

·         L’échange

·         Le choix efficaces

 

1.   L’économie politique : une science de richesse

 

L’ouvrage d’Adam Smith, la richesse des nations, suggère une première définition de l’objet  de la connaissance économique en présentant toutes les idées économiques autour du concept central –la richesse national- en un système cohérent.

On peut donc avancer que l’économie politique se veut être une science qui étudie la formation et la répartition de la richesse de la nation.

 

2.   L’économie politique : une science des échanges

La valeur des biens et services n’existant pas en soi, elle ne se connait qu’à travers l’échange, ce qui est économique, c’est précisément ce qui est capable d’échanger.

Le résultat d’un échange se traduit par un prix, c.à.d un rapport des quantités transférées d’un sujet à un autre. Est économique tout ce qui peut se traduire par un prix.

 

3.   L’économie politique : une science des choix efficaces

 

Les besoins apparaissent comme innombrable et les moyens pour les satisfaire sont limités (la rareté). Des fois les moyens sont suffisants  trop nombreux (l’inadaptation). Alors les biens ne sont pas forcément là où il en est besoins ni quand il en est besoin. Il faut les produire s’ils sont insuffisants les réduire s’ils sont trop abondants. L’acte économique apparait alors comme l’acte d’adaptation par excellence.

Avoir une attitude économique, c’est savoir choisir et réaliser de préférence à un autre. Une fois celle-ci choisie, on doit décider du moyen le plus efficace parmi tous les moyens possible. On parle du principe d’alternative. Ainsi lorsqu’il est possible de mettre les fins en ordre de préférence, le comportement prend la forme d’un choix qui est l’acte économique par excellence.

 

 

La fonction économique fondamentale est : Production >>> revenu >>> Dépense

 

Quand on produit en contrepartie de cette production, on distribue des revenus et ces revenus peuvent être : revenus liés à la production, revenus avec contrepartie, revenus primaire. Ces revenus sont le salaire qui rémunère le travail et le profit qui rémunère le capital. La première utilisation du revenu est la consommation. Quand on consomme et que le revenu est supérieur à la consommation on dégage une épargne qui à son tour se recycle sous forme d’investissement et lorsqu’on investit on produit.

 

 

 

 

 

 

Les agents économiques et leur comportement économique

 

Les agents économiques : qui produisent ? Qui dépense ? Qui répartie ?

 

·        Les ménages : sont un groupe d’individu vivant sous le même toit qui ont une consommation commune, ils reçoivent un revenu, et d’après ce revenu, il consomme. Donc leur fonction principale c’est la consommation.

·        Les entreprises : ce sont des organisations sociales qui réunissent un ensemble de facteurs de production dans le but de produire. Donc la fonction principale des entreprises est la production.

·        L’Etat : sa fonctions principale est la satisfaction des besoins collectifs à travers  la production des biens et services non-marchand et la production des biens collectifs (les autoroutes, les chemins de fer…) et son deuxième rôle c’est la redistribution des revenus. Les revenus sont distribué théoriquement seulement aux agents qui ont participé à la production, l’Etat a pour but la correction des inégalités car dans la société on a des enfants, des handicapes et même des chômeurs que l’économie n’a pas pu absorber. L’Etat redistribue les revenus sous forme d’allocation familiale, allocation d’assistance, allocation au chômage… Après cette distribution on se retrouve avec le revenu national disponible. En gros, l’Etat redistribue les revenus pour deux causes : la diminution des écarts dans la société, et le renforcement de la demande.

·        Les institutions financières : c’est l’ensemble des banques et des assurances… Leur rôle est le financement de l’économie nationale.

·        Le reste du monde : Il regroupe tous les agents qui se trouve en dehors du territoire national et ayant des relations avec les agents économique interne soit avec des investissements, soit avec de l’importation-exportation.

·        Le circuit économique :

 

C’est un schéma simplifié de l’économie nationale qui montre permettant de décrire l’activité économique et le rôle de chaque agent.

 

1.   Flux réel : c’est le transfert d’un bien ou d’un service.

2.   Flux monétaire : c’est le mouvement de monnaie.

 

Ø  Les ménages- les entreprises :

Les ménages fournissent leur travail et en contrepartie les entreprises leur verse des salaires.

Ø  Les ménages-Etat :

Les ménages travail au niveau de l’Etat et paye des cotisations, des impôts et taxe et ils reçoivent des services non marchand.

Ø  Les ménages- société financière :

Les ménages donne de l’excédent (l’épargne) aux sociétés financières et contrepartie ces derniers leur offre des intérêts et des crédits.

Ø  L’Etat- société financière :

Les sociétés paye des impôts et taxes à l’Etat et reçoivent des subventions : subvention d’exploitation pour combler un difficile d’exploitation. Et subvention d’investissement, l’Etat les donne dans le sens de négocier certain secteur pour les préservations des prix d’achat et l’encouragement des investissements.

 

Tous les flux se déroulent dans un marcher : marcher de produit, marcher du travail, marcher des capitaux.

 

·        La production :

Les entreprise on deux fonctions la production et l’investissement. Quand on dit production, on dit création. On produit pour satisfaire des besoins. Pour produire il faut des facteurs de production : du capital (K) et du travail (L), P=f (K, L).

La production peut être marchande ou non marchande. La production marchande c’est une production vendu sur le marcher avec un prix qui dépasse le coût de production. La production non marchande c’est une production qui est soit gratuite soit quasi-gratuite.

 

Le raisonnement de l’économie se fait soit à long terme soit à court terme. Keynes a dit « je raisonne à court terme parce que à long terme on est tous mort ».

1.     Si l’entreprise qui produit raisonne à court terme, elle fait varier un seul facteur de production.

2.    Si l’entreprise raisonne à long terme, elle fait varier les deux facteurs de production.

Quand on fait varier un seul facteur de production, la production varie. Si elle augmente les rendements sont croissants, si elle diminue les rendements sont décroissant, si elle augmente dans les mêmes conditions des facteurs le rendement son nul. (Ex. société de bouteille d’eau).

 

·         Les facteurs de production :

 

Ø  Le facteur travail : c’est la quantité du travail disponible dans l’ensemble de l’économie. Pour mesurer le facteur travail on utilise la notion population active (la population on âge de travailler et désirant le faire).

Keynes a parlé du chômage volontaire c.à.d qu’il y a des gens qui ont la capacité mais qui ne veulent pas travailler. Il y a aussi le chômage déguisé (les gens qui ne sont pas déclaré travailleur comme le vendeur d’escargot)

Le taux d’activité : la population active/ la population totale.

Ø  Le facteur capital : se compose de l’ensemble des machines, de bâtiment qui est utilisé pour produire. En économie national, le capital est désigné par la formation brute de capital fixe (FBCF).

 

·         La fonction de production :

Elle décrit la relation entre le volume de la production et le volume des facteurs utilisés.

1.     Inputs : correspondent aux divers facteurs de production utilisés au cours du processus de production.

2.    Output : c’est l’ensemble des biens et services issus du processus de production.

 

·         La productivité:

La productivité est la relation entre la quantité produite et la quantité des facteurs qui ont participé à sa production.

Quand on calcul la production, on la calcule sur le niveau partielle, c’est pourquoi on parle de productivité partielle.

La productivité= volume de production / (volume de travail+ volume de capital).

·         Les coûts de production:

Un coût est un ensemble de charge, et les charges c’est un ensemble de dépense.

1.   Les coûts fixes : c’est une partie qui ne varie pas avec la variation de production. Il ne varie que lorsqu’on arrive à un seuil ou la production reste stable.

2.   Le coût variable : varie avec la variation de la quantité produit.

3.   Le coût total : c’est le coût variable+ le coût fixe. Le coût total est fonction de la quantité produite, quand la quantité varie, le coût total varie. Le coût total sert à produire une quantité fixe. Quand on produit une quantité supplémentaire, le coût total augmente parce que la quantité a augmenté.

4.   Le coût unitaire (moyen) : CM= coût total/ la quantité produite.

5.   Le coût marginal : Le coût supplémentaire nécessaire pour produire une quantité supplémentaire. (combien de bouteille d’eau je dois consommer pour arriver à la satisfaction maximale sans laisser une quantité supplémentaire). La décision de production d’une entreprise doit tenir compte de la décision optimale : la quantité optimale égalise le coût marginal au coût moyen. Le coût marginal doit être inférieur ou égal le coût moyen.

Le coût marginal (Cm) : variation du coût total/ variation de la quantité.

 

 

Le courant marginalisé (néoclassique, libéraux avec Adam Smith et David Ricardo) : Les néoclassiques ont dit que « pourquoi ne pas prendre l’économie pour une science exacte comme les sciences naturels ? »

Dans les sciences exactes on fait parler la nature par des équations, les néoclassiques ont dit pourquoi ne pas traduire la réalité économique en forme de loi, c’est pour ça qu’ils ont introduit le calcul mathématique qu’on appelait le calcul à la marge, au raisonnement économique, c’est pour ça on les a appelé marginaliste.

 

·         La mesure de la production:

La mesure d’un élément de la production c’est la mesure de la production. Elle se fait par la notion de la valeur ajouté on ne peut pas faire la somme parce que sinon on va compter la quantité trois fois. (Ex. l’agriculteur, le meunier, le boulanger). La somme des valeurs ajoutées est égale au PIB (produit national brute) qui mesure la richesse du pays. Donc en gros quand on mesure la production on mesure la richesse.

·        L’investissement :

L’investissement désigne l’accroissement apporté au capital de l’économie national, soit au capital technique, soit au capital matériel ou naturel.

Le capital c’est le capital matériel+ le capital immatériel.

Le capital matériel est mesurable (barrage, autoroute…)

Le capital immatériel est difficile à mesure (l’éducation, la recherche, l’art…) Et tout ce qui n’est pas mesurable on le calcul pas dans l’investissement. (la notion de FBCF)

 

·         Les types d’investissement:

 

Ø  Investissement net :

C’est lorsqu’on a une augmentation de la quantité de production par l’acquisition de nouvelle machine, nouvel investissement. (Construire un nouvel amphi).

Ø  Investissement de remplacement :

Acquisition de nouvel machine dans le but de remplacer, renouveler celle qui sont usées. (Renouveler l’amphi)

Ø  Investissement de productivité :

C’est un investissement très important, il ne consiste pas à renouveler mais il se fait soit au niveau de mode de gestion soit en tant que l’efficacité du travail. La production donc augmente parce qu’on a développé l’efficacité du travail.

 

Tout investissement nécessite un financement. L’entreprise soit elle prend ses propres moyens pour faire l’investissement (l’autofinancement) soit elle fait un financement externe (fait appel à des entreprise de crédit ou à des contraints ou l’augmentation du capital)

 

 

La consommation et l’épargne

 

Les ménages sont une ou plusieurs personnes vivant sous le même toit, leur fonction économique et la consommation mais aussi l’épargne. Leur revenu n’est pas toujours totalement consommé, une partie est réservée pour l’épargne.

On peut distinguer entre trois types de ménages : les ménages ordinaire (les familles), la population et institution, les entrepreneurs individuelle (le cordonnier, l’épicier).

 

·        La consommation :

 

La consommation est l’utilisation des biens et services pour satisfaire ses besoins et ses loisirs.

 

Ø  Consommation intermédiaire :

L’utilisation des biens et services pour la production d’autre biens et services      (matière primaire) : consommation productive, c’est une consommation des entreprises seulement.

Ø  Consommation finale :

 

C’est la consommation définitive des biens et services c.à.d la disparition de ces biens et services. Seuls les ménages font une consommation finale.

 

Ø  Consommation individuelle :

C’est quand la consommation d’un bien est faite par un individu.

Ø  Consommation collective :

 

La consommation est faite en même temps par plusieurs personnes.

Généralement la production de ses biens collective c’est l’Etat.

 

Quand on parle de la consommation, on parle aussi de la demande.

 

·        La demande :

 

La demande sur un marché est le nombre d’unité d’un bien que le consommateur est disposé à acheter. C’est la disposition de l’acheteur à acheter.

La consommation ne peut jamais être supérieure à la demande.

L’offre c’est tous ce que les entreprises offre sur un marché mais tout ce qu’elles vendent est une composante de l’offre.

La demande (Q) est aussi une fonction de plusieurs facteurs économiques : Prix (P), Revenu (R), Goût (G)…

Q= f (P, R, G…)

La quantité demandée varie avec ces facteurs.

Il y a aussi d’autre facteur psychologique de la demande : les traditions, la culture, les mœurs…

Et dans l’approche institutionnalisé (libéralisme) : Les actes économique ne sont pas expliquer seulement avec des facteurs économique mais aussi des institutions (explication extra économique)

 

Ø  Dans la théorie libérale (la théorie de l’offre) :

Ils partent du principe qu’il y a un équilibre économique et qu’il faut laisser l’économie s’autorégulé par le marcher (lorsque le prix baisse, la demande augmente). Automatiquement l’offre sera égale à la demande. La quantité offerte sera demandé.

La loi économique de la demande est : plus les prix baisse, plus la demande augmente. Mais des fois on ne peut pas expliquer le prix par l’offre et la demande.

La loi économique de la consommation : plus le revenu augmente plus la consommation augmente. Il y a eu un débat sur cette loi :

·         Le raisonnement à court termes :

 

Ø  La théorie libérale : dit que toute augmentation du revenu entraine une augmentation de la demande. La pensé néoclassique est une analyse microéconomique et repose sur l’individualisme,  il considèrent le consommateur a hypothèse rationnel, est guidé par la variation des prix et du revenu en peux voir comme exemple le cas d'un individu comme suit : a l'année N sn revenu = 1000 ce consommateur consacre 50% à la consommation et 50% à l'épargne  quand son revenu varie et devient de 2000dh ce dernier garde le même taux de consommation est le même pour l'épargne 50%

Ø  Keynes : Il a analysé la consommation à travers deux proportions :

1.     La proportion moyenne : c’est la proportion moyenne à consommer La consommation/ Le revenu (C/R). Elle détermine la consommation et le revenu.

2.    La proportion marginal : c’est la relation entre la variation du revenu et la variation de la consommation (variation de (C) / variation de (R)).

Pour Keynes les ménages ont une préférence pour la liquidité. Quand le revenu augmente la consommation aussi va augmenter mais pas de la même proportion de l’augmentation du revenu. Si le revenu passe de 1000 à 1500, les ménages peuvent épargner plus qu’ils consomment. Au lieu d’épargner 750, il épargne 800 ou 900. Parce que l’individu fait des précautions, sécurité… L’individu de nature il veut toujours se protéger des arrières futurs.

La conséquence de cette loi c’est que la proportion moyenne à consommer doit diminuer avec le temps. La consommation dans le temps est une fonction croissante parce que les ménages augmentent à taux d’augmentation du revenu.

La proportion marginal et toujours inférieur à la proportion moyenne, donc (la variation de (C)/ la variation de (R)) et toujours inférieur à (C/R).

Ø  L’effet cliquet : à courte période même si le revenu varie, la consommation ne varie pas, parce que dans le court terme les habitudes des ménages ne changent pas, c.à.d quand on a l’habitude d’acheter un produit même si notre revenu baisse ou augmente on continue de l’acheter à court terme. Au début le comportement ne change pas mais par la suite il commence à changer. Il faut donc analyser la consommation à court terme quand le comportement ne change pas et à la suite quand il change.

 

·         Le raisonnement à long termes :

 

Ø  Kuznets : Il est venu après Keynes, il a évoqué que les ménages garde un comportement économique stable après un long terme parce que ils améliorent leur condition de vie. (Ex. Ils achetaient de la confiture mais quand leur revenu a augmenté, ils ont commencé à acheter le miel qui est plus cher.) Kuznets considère que le comportement reste stable parce qu’ils essayent toujours d’acheter les produits de qualité. La consommation reste stable car il y'a une évolution social ce qui pousse nos besoins à grandir.

Ø  J.Dusenberry : Il considère que c’est les facteurs psychologiques qui agissent sur le comportement du consommateur (loi psychologique) : la culture, la tradition (le ramadan)…

Ø  Friedman Milton : (revenu permanant) Le comportement des ménages est basé sur l’anticipation (anticipe sur le revenu) par exemple si on sait que dans 6mois on aura une augmentation de salaire, on va augmenter note consommation d’avance on se dit qu’on peut épargner par la suite.

Ø  F.Mondigliani : La notion de cycle de vie. Le comportement de consommation est lié au cycle de vie de la personne. C.à.d dans le début de notre carrière notre revenu est ferme, on a l’âge et le revenu. Plus on travaille, plus notre revenu augmente jusqu’à l’âge de la retraite où le revenu a tendance de baisser ou rester stable. La personne à ce moment change son comportement de consommation. Quand elle était jeune, elle consommait tout son revenu ou même plus parce qu’il y a pas de notion de précaution et sécurité mais plus le temps passe plus sa consommation baisse parce qu’il commence à épargner sous prétexte de précaution et sécurité. Donc il faut analyser la consommation à plusieurs étapes.

 

·        L’élasticité :

 

L’élasticité est un concept pour mesurer la relation entre plusieurs variable, mesurer un développement ou une variation.

 

Ø  Elasticité prix- de la demande : Elle mesure la relation de l’évolution des prix et l’évolution de la demande régulière. C’est la variation de la demande en pourcentage. (variation de la demande/ variation du prix)

 

1.       L’élasticité prix positive : Les prix augmente et la demande aussi (cas des produit de luxe).

2.       L’élasticité prix négative : Les prix augmente, la demande baisse (la loi de la demande).

3.       L’élasticité prix nul : Les prix augmente et la demande ne varie pas. (cas des produits de bases).

 

Ø  Elasticité revenu- de la demande : Elle mesure la variation de la demande face à la variation des revenus. (Variation de la demande/ variation du revenu).

 

1.       Revenu négative : La hausse du revenu diminue la demande (cela explique qu’il y a une préférence à la liquidité, la loi de Keynes)

2.       Revenu nul : La variation du revenu n’a aucune incidence sur la consommation.

3.       Revenu positive : la hausse du revenu augmente la demande (l’approche libérale)

 

Il y a des exceptions à la loi de la demande, malgré que les prix varient, la demande ne change pas. Comme pour les produits de luxe, c’est lorsque le prix augmente que la demande augmente, c’est un fait psychologique, et pour les situations spéculative, le prix est le fait des anticipant, et pour les produits de bases.

 

·        L’épargne :

Les ménages peuvent utiliser l’épargne dans la spéculation pour disposer de liquidité, pour acquérir un patrimoine…

Les ménages n’affectent pas l’épargne à une seule utilisation, tout cela pour se protéger des arrières futurs.

La vie économique est basée sur l’anticipation. Les ménages anticipent sur l’ensemble.

Les motifs de l’épargne sont :

Ø  La précaution : désigne la fraction de l’épargne consacrée pour faire face aux aléas de la vie, il s’agit de faire une réserve pour se sécurisé.

Ø  La spéculation : c’est l’ensemble des revenus épargné dans le but de tirer parti des occasions de plus-value en capital.

Ø  L’épargne en vue de disposer de liquidité : Les ménages anticipent sur des dépenses futures.

Ø  L’épargne en vue de disposer d’un patrimoine : il sert soit à fournir un complément de revenu, soit à être transmis sous la forme d’un héritage aux descendants.

L’épargne est affectée :

Ø  Thésaurisation : Plus on a un taux de thésaurisation important, plus l’économie n’est pas structurer. Une partie de l’épargne fuit. Elle n’est pas recycler pour l’investissement et puis la production de la richesse.

Ø  Placement : Le revenu épargné est placée dans différents actifs financiers (assurance-vie, valeurs mobilières…)

Ø  Investissement : Désigne la part de l’épargne affectée dans les actifs non financiers. Le logement représente le principal actif non financier des ménages.

 

 

Adam Smith a distingué la valeur d’échange de la valeur d’usage :

Ø  La valeur d’usage c’est quand on achète un produit que représente un besoin, une utilité.

Ø  La valeur d’échange c’est quand ce produit nuit sur le marcher donc sa valeur d’échange peut augmenter et être supérieur à sa valeur d’usage.

Les prix de marcher sont composé de prix réel (sa valeur d’usage) et prix psychologique qui est nourrit par la pression sur la demande.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La relation épargne-investissement

 

L’épargne se transforme en investissement. Avant de se transformer, il peut être suffisant ou abondant.

Quand l’épargne est supérieure au terme de l’offre et d’investissement, l’intérêt augmente. Au contraire on peut se trouver dans une situation où il y a la possibilité d’investir mais l’épargne et insuffisante, ou il y a l’équilibre entre l’épargne et l’investissement.

C’est là où débute le débat sur la relation épargne-investissement entre les keynésiens et les néoclassique.

 

 

·        La pensée des néoclassiques :

 

Les néo- reprennent la loi des débouchés  « l’offre crée sa propre demande ».Pour eux, une augmentation de la production permet de distribuer un supplément de revenu. L’individu, plus riche, achètera plus de biens ou services, et facilite ainsi l’écoulement des nouveaux « débouchés ». C’est une économie basée sur l’offre qui servira de base aux néo-classiques. Pour eux, il y a égalité a priori entre l’épargne et l’investissement. L’épargne est faite pour être investie. Le revenu est égal à la somme de la consommation et de l’épargne R=C+E et la demande est égale à la somme de la consommation et de l’investissement Q=C+I. Les néo-classiques en déduisent que le revenu est égal à la demande R=Q. C’est le taux d’intérêt qui permet de réaliser l’équilibre c.à.d lorsque les épargnent voit que le taux d’intérêt est important, ils vont offrir l’épargne et les investisseur lorsqu’ils voient que le taux d’intérêt est important ils vont baisser leur investissement sinon l’argent va leur couter chers.

La variable clé des néo-classiques est le taux d’intérêt qui permet d’ajuster les deux niveaux. Il va renouveler la relation épargne-investissement à condition qu’on se mette dans une situation de concurrence pure et parfaite, l’équilibre se fait spontanément sur tous les marchés. L’épargne égale l’investissement à l’équilibre et la relation causale qui s’établit entre eux, va de l’épargne vers l’investissement. C’est l’épargne qui détermine le montant de l’investissement.

 

·        La pensée Keynésienne :

 

Keynes a une vision complètement différente : pour lui trop d’épargne peut être nuisible à l’économie et c’est l’investissement qui détermine l’épargne notamment avec le processus du multiplicateur.

Keynes s’oppose à la logique de l’équilibre de marché, il préfère une approche par le circuit (demande --> revenu --> dépenses). Pour lui, l’épargne est la différence entre le revenu et la consommation E=R-C, et l’investissement est la différence entre le produit global et la consommation I=P-C

Pour Keynes, la variable d’ajustement est le revenu et non le taux d’intérêt.

Keynes introduit la notion de déséquilibre après avoir réfuté l’égalité entre l’investissement et l’épargne. Il expose deux cas : si le taux d’épargne est trop important, de « fortes pressions » peuvent diminuer le montant de l’épargne. Il prend l’exemple des chômeurs qui veulent continuer à consommer. L’Etat peut aussi désépargner et la production peut ainsi s’accroître.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La comptabilité nationale

 

La comptabilité est une technique d’enregistrement. Elle se réfère à la notion du circuit pour se donner une représentation des opérations économique.

Production= Consommation + Epargne = Offre nationale = Revenu

Demande Global = Consommation + Investissement = Revenu

Donc C+E = C+I Donc I=E

 

La comptabilité nationale prend donc en compte trois types d’opérations économiques :

·         Les opérations sur les biens et services c.à.d toutes les opérations ayant trait à la création de biens et services et à leur utilisation (production, consommation, FBCF, importation/ exportation)

·         Les opérations de répartition c.à.d les opérations qui portent sur la répartition des revenus primaire ainsi la redistribution des revenus.

·         Les opérations financière : Ce sont des opérations qui se rattachent à la circulation des créances et des engagements.

 

·        La délimitation de la comptabilité nationale :

 

Selon le SCNM, trois critères sont envisagés pour définir les frontières de l’économie nationale :

Ø  Territoire économique : Le territoire géographique du Maroc est constitué par : le territoire géographique du pays, l’espace aérien national et les eaux territoriales et les esclaves territoriales.

Ø  Résidence : Le concept de résidence adopté dans le SCNM comme dans la balance des paiements n’est pas déterminer par la nationalité ou des critères juridiques.

Ø  Centre d’intérêt économique 

 

·        L’équilibre des biens et services :

 

Cet équilibre est appelé aussi : équilibre ressource/ emplois.

Algébriquement, l’équilibre ressources/ emplois se traduit par l’égalité suivante :

Production + Importation = Consommation intermédiaire+ Consommation finale + FBCF + Exportation + Variation des stock (entrées en stock-sortie de stock)

 

La production national est dû à la production et à l’importation, on doit souvent avoir l’équilibre entre la production et l’importation P =M c’est ce qu’on appelle « équilibre ressources/ emplois »

 

·        Les agrégats et les ratios de la comptabilité nationale:

Les agrégats c’est un indicateur macro.

Les ratios c’est le rapport entre 2 variables.

Les agrégats et les ratios constituent des indicateurs chiffrés qui mesurent les performances de l’économie nationale, c’est une source d’information pour l’Etat à fin de voter une loi de finance.

Ø  Le PIB et Le PNB :

Le produit intérieur brut PIB consiste à faire la somme des valeurs ajoutées des biens et des services produits au sein du pays par des résidents marocains ou non marocains, l’essentiel c’est qu’ils habitent au Maroc. Il permet de mesurer la croissance économique d'un pays. PIB= la sommes de VA+ TVA+ droits de douane. Alors que le PNB produit nationale brut mesure la richesse créées par les marocain résident ou non résident, il permet de comparer les performances économiques des différents pays. PNB= PIB + Transferts des MRE reçu – salaire versé au reste du monde.

Ø  L’épargne nationale brute (ENB) :

C’est la richesse non consommé des résidents. ENB= Revenu Nation- Consommation final national.

 

Ø  La propension moyenne à consommer (PMC) :

C’est la partie du revenu national disponible brut (RNDB) affectée à la consommation finale (CFN) des résidents aussi bien sur le territoire économique national que dans le reste du monde. PMC= CFN/RNDB.

 

Ø  Le taux d’investissement :

Il mesure l’importance de l’investissement par rapport au PIB. Taux d’investissement= FBCF/ PIB.

 

 

 

Ø  Le taux d’autofinancement :

L’autofinancement c’est la capacité de l’Etat a financé ses charge grâce à ses propre moyen.

Taux d’autofinancement= ENB/FBCF

 

Ø  L’effort à l’exportation :

Exportation/PIB

Pour voir le taux de croissance en rapport avec les exportations.

 

Ø  Taux de couverture :

Il sert à mesurer la loi de la balance économique Exportation/Importation pour voir est ce que on a un déficit ou excèdent.

Le Maroc a toujours un déficit.

 

Ø  La caisse de compensation :

Elle est faite pour augmenter le pouvoir d’achat et pour protéger les citoyens national, cette caisse subventionne les matière première (gaz, pétrole, huile…).

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